Adrien Taquet, secrétaire d'État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé chargé de l'Enfance et des Familles, envisage une réforme de la médaille de la famille aux fins d’élargir ses conditions d’attribution et de moderniser son intitulé et son design.

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date limite de candidature : 23 Novembre 2021 à minuit

La médaille de la Famille française a été créée par décret en date du 26 mai 1920 aux fins de rendre hommage au mérite des mères françaises qui ont dignement élevé de nombreux enfants. Plusieurs décrets ont successivement porté réforme du régime de cette distinction honorifique dont la dernière est en date de 2013.

Aujourd’hui, dénommée « médaille de la famille », elle peut être attribuée aux mères et pères y compris de façon simultanée, ayant eu au moins 4 enfants de nationalité française et quel que soit leur statut marital. Les mères et pères peuvent être concubins, pacsés, mariés, séparés ou divorcés, Français ou de nationalité étrangère à condition d’être détenteurs d’un titre de séjour régulier.

Deux grands types de dérogations sont possibles.

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La première concerne les personnes qui ont assumé seules des fonctions parentales lors du décès de l'un ou des parents des enfants. La médaille peut être accordé par dérogation aux :
• Personnes qui, au décès de leurs parents, élèvent ou ont élevé seuls pendant au moins deux ans leurs frères et soeurs ; dans ce cas d’espèce aucun nombre minimum de frère et sœurs pris en charge par un des membres de la fratrie n’est imposé ;
• Personnes élevant ou ayant élevé seuls pendant moins deux ans un ou plusieurs enfants de leur famille devenus orphelins ;
• Veuves et veufs de guerre, qui, ayant au décès de leur conjoint trois enfants, les ont élevés seuls et dont l’aîné a atteint l’âge de 16 ans.

La deuxième dérogation concerne des personnes qui ont rendu des services exceptionnels dans le domaine de la famille.

Le titulaire de la médaille reçoit un diplôme et a le droit de porter son insigne et sa médaille en public. Le modèle de médaille est défini par arrêté ministériel.

Dans le cadre de la réforme envisagée, cette médaille pourrait être décernée à trois nouvelles catégories de récipiendaires :

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• Les personnes qui élèvent ou qui ont élevé dignement un ou des enfants dans un contexte familial, social ou économique particulièrement difficile ;
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• Les personnes qui dédient ou qui ont dédié leur vie professionnelle ou leur action bénévole à l’accompagnement, la protection et la défense de l’enfance et des familles, notamment dans les domaines de l’accueil des jeunes enfants, de la protection de l’enfance, du soutien à la parentalité, de la prévention et de la lutte contre la pauvreté des enfants et des familles, et de la protection maternelle et infantile ;
• Les veufs et veuves d’actes de terrorisme.

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Ces évolutions s'accompagneraient d'un changement de nom de la médaille qui deviendrait, “médaille de l'enfance et des familles”, lequel impose à son tour un changement de visuel de la médaille elle-même.

La création de ce nouveau visuel est l’objet du présent concours et sera réalisée par un étudiant ou un jeune diplômé des écoles supérieures d’art et design publiques sous tutelle du ministère de la Culture.

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1. Qui peut candidater ?

Tout étudiant ou jeune diplômé d’une école supérieure d’art et design sous tutelle du ministère de la Culture souhaitant enrichir sa pratique, prêt à s’impliquer dans un temps d’échanges, de création et de production.

Seules les personnes majeures et inscrites dans ces écoles ou diplômées depuis moins de cinq ans de ces écoles publiques peuvent concourir.

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2. Dotation du concours

• 1ER PRIX

Le lauréat recevra un prix de 1500 euros.
Il verra sa création reproduite sur la médaille de l’enfance et des familles. Celle-ci sera éditée en 2022 en 50 exemplaires, et rééditée les années suivantes au rythme des cérémonies de remise.

Il bénéficiera en outre de la promotion liée au concours, en particulier par les comptes rendus qu’en feront les titres associés, la présence dans les supports de communication du concours et de la presse. Son nom figurera sur la médaille.

Un contrat de cession de droits patrimoniaux sera établi, statuant sur le droit moral de propriété intellectuelle et artistique et les droits de reproduction, lesquels droits seront rémunérés à hauteur de 1500 euros, en sus du prix.

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En outre, une résidence de 5 jours pour travailler à l’interprétation de son esquisse par un graveur en vue de la fabrication de la médaille sera prise en charge à hauteur d’un forfait de de 1500€ pour le logement, le transport, les frais de résidence et de bouche.

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• 2E PRIX

Le second lauréat recevra un prix de 1000 euros.
N.B : Les 5 candidats présélectionnés recevront une indemnité de concours de 250€.

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Spécifications techniques

Il n’est pas attendu du candidat qu’il soit familier des techniques de fabrication des médailles.

Trois éléments clefs sont à prendre en compte pour assurer la faisabilité technique d’une médaille : son matériau, ses dimensions, son relief. Pour s’assurer que le projet soit conforme aux capacités des outils de production, les informations ci-dessous seront à

prendre en compte lors de l’élaboration du projet. Ces informations reprennent les caractéristiques techniques de la médaille de la famille actuellement en vigueur.

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Les spécificités de la médaille sont les suivantes :

- La médaille est un module de trente-trois millimètres et frappée dans un métal bronze doré.

- La médaille porte sur l’avers, le visuel objet du concours ainsi que l’inscription « Médaille de l’enfance et des familles » et sur le revers, les mots « République Française ».

- La médaille se porte, suspendue à un ruban, sur le côté gauche de la poitrine. Le ruban, de trente-deux millimètres de largeur, est divisé, dans le sens vertical, en trois parties égales par une bande médiane vert lumière placée entre deux bandes rouge ponceau.

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Bon concours !